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Depuis la publication de notre enquête « Bretagne : bol d’air à l’ammoniac », plusieurs rapports se sont penchés sur les risques liés au stockage et à la circulation des ammonitrates, notamment dans les ports de Saint-Malo et Saint-Brieuc. Cet engrais azoté peu émissif d’ammoniac possède cependant un potentiel explosif important.
Un rapport sénatorial daté du 6 juillet 2022 pointe de « sérieuses lacunes » quant au suivi et à la manutention des ammonitrates dans les ports fluviaux. Explosif quand il n’est pas stocké correctement, cet engrais très utilisé dans l’agriculture française avait été à l’origine de la catastrophe du port de Beyrouth le 4 août 2020. Malgré la publication d’un premier rapport il y a un an, la situation semble avoir peu évolué.
Mais, alors que les sénateurs s’étendent sur les différents points défaillants du transport et de la conservation des ammonitrates dans les ports fluviaux, le secteur agricole semble être resté dans leur angle mort. Le stockage de cet engrais dans les exploitations agricoles y est pourtant tout aussi à risques… Surtout dans un contexte où les fortes chaleurs se font de plus en plus fréquentes.
En janvier dernier, nous apprend Actu environnement, le ministère de la Transition écologique avait mis en consultation « deux textes visant à renforcer l’encadrement des stockages agricoles à travers la réglementation des installations classées (ICPE). Mais face à la levée de boucliers de la FNSEA, entre autres, qui pointait l’absence d’une étude d’impact économique, les textes n’ont à ce jour pas aboutis. »