👨👩👧👦 Histoires de famille. À Paris, quelques heures après la victoire du Rassemblement national aux élections européennes du 9 juin, cinq jeunes appartenant au Groupe union défense (GUD), une organisation néofasciste étudiante qui a été dissoute mercredi 26 juin, ont agressé un passant le traitant de « sale pédé » et de « trans », relate Streetpress. Parmi eux : Briac Fraval de Coatparquet, qui serait selon un site de généalogie, le petit-fils de Myriam Fraval de Coatparquet, ancienne responsable départementale du Front national des Côtes-d’Armor. « Une matriarche qui a reçu Jean-Marie Le Pen, Bruno Gollnisch ou Marion Maréchal dans la maison familiale. »
🚜 Foncier agricole. Le 14 juin, le CA de la Safer Bretagne, institution chargée de réguler le foncier agricole, a voté le transfert de deux postes d’administrateurs, historiquement attribués aux chambres d’agriculture des Côtes-d’Armor et d’Ille-et-Vilaine, à la FDSEA 22 et à la FDSEA 35. Actuellement, sur les huit sièges d’administrateurs de la Safer, six sont attribués à la coalition FDSEA-JA, un à la Confédération paysanne et un à la Coordination rurale. Une absence de proportionnalité dénoncée par la Confédération paysanne puisqu‘« aux dernières élections professionnelles la coalition n’a recueilli que 49 % des suffrages des agriculteurs » votants.
💰 Facture amiantée. Sur certains ronds-points bretons, les montagnes de pneus et de déchets déversés par des agriculteurs lors des manifestations qui ont enflammé la France cet hiver n’ont toujours pas disparu. Selon un document du ministère de la Transition écologique obtenu par le collectif Bretagne contre les fermes usines et dont Splann ! a reçu la copie, le coût de « remise en état des routes et aménagements » s’élève à 3.500.000 €. À noter que la remise en état du seul rond-point de Kernilien, près de Guingamp (22) devrait coûter plus que les 300.000 € initialement calculés à cause du dépôt de tôles amiantées qui font grimper la facture de nettoyage, selon France 3.
♻️ Pots de yaourt. La loi Climat et résilience dispose que les emballages en polystyrène non recyclables seront interdits au 1er janvier 2025. Fini donc les pots de yaourt et les barquettes de viande ? Pas si vite, nous disent France Info et Le Monde. Le ministère de la Transition écologique l’admet : les industriels ne seront pas en mesure d’appliquer la loi. Plutôt que de chercher à se passer du polystyrène, les entreprises ont préféré mettre en place une stratégie de lobbying « privilégiant la voie du recyclage chimique ». Le tout, « avec l’assentiment du gouvernement ».
💧 4.126. C’est le nombre d’avis, majoritairement défavorables, recueillis lors de la consultation publique visant à autoriser l’implantation, en zone humide, de retenues d’eau « pouvant aller jusqu’à un hectare ». Des associations de défense de l’environnement ou des commissions locales de l’eau (CLE) craignent pour « l’amélioration de la qualité de l’eau […] et la protection de la biodiversité », tandis que des coopératives agricoles telles qu’Eureden ont appelé leurs adhérents à soutenir cet arrêté, tout comme plusieurs chambres d’agriculture ou organisations agricoles dont la Confédération générale des planteurs de betteraves (CGB).