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Imerys, mastodonte de l’industrie minière, pèse lourd à Glomel (22). Alors que la multinationale vient d'obtenir l'autorisation de creuser une quatrième fosse, des analyses réalisées…
Crééé en 1964 à Lamballe, la Cooperl est aujourd’hui bien loin du petit groupement de 25 éleveurs des origines. Devenue une multinationale du porc, la…
Une enquête signée Celia Izoard, Morgan Large et Catherine Le Gall.
La multinationale Imerys raffine un quart de la production mondiale d’andalousite à Glomel (22).
Alors que l’État vient d’autoriser Imerys à poursuivre l’exploitation jusqu’en 2044 en creusant une nouvelle fosse d’extraction, des analyses commandées par Splann ! révèlent comment la plus grande mine à ciel ouvert de l’Hexagone contamine son environnement aux métaux toxiques.
À Glomel, dans le sud des Côtes-d’Armor, la multinationale Imerys a patiemment étendu son influence et tenté de se construire localement une image positive, pour mieux faire accepter sa mine d’andalousite et son extension aux habitants.
Mais la façade commence à craqueler sous le coup d’une forte opposition.
Derrière sa vitrine d’entreprise familiale, Imerys Glomel fait partie d’un vaste empire financier, à la tête duquel on trouve les familles Desmarais et Frère.
Bien loin de la contestation locale, les actionnaires gagnent des millions d’euros grâce à la mine d’andalousite costarmoricaine.
Cette enquête est également publiée chez nos médias partenaires : France 3 Bretagne, Basta!, Reporterre, Le Poher, ainsi que, en breton, sur Radio Breizh et Ya!.