- Article précédent: Un accident du travail mortel passé sous silence à La Roche-Maurice, dans le Finistère
- Article suivant: [Doc exclusif] Dans sa feuille de route pour la pêche, la région Bretagne « oublie » les petits bateaux côtiers
« Splann ! » dresse un bilan inédit et détaillé de l’artificialisation des sols sur les côtes bretonnes. Notre enquête révèle comment les bétonneuses passent parfois…
🚨 Le chant des sirènes. Vers 1 h 30, dans la nuit du 15 au 16 décembre, des habitants de Point-de-Buis (29) ont été sortis du lit par le sifflement d’un système d’alerte, a appris votre infolettre. Depuis, l’énigme reste entière. « Quelle sirène a fonctionné ? On ne sait pas », se désole le maire, Pascal Prigent, qui assure que celle de la mairie a été entretenue récemment. On s’inquiéterait pour moins dans cette commune finistérienne marquée par l’explosion de sa poudrerie, classée Seveso seuil haut, qui avait tué quatre personnes en 1975.
🚜 Comprendre les syndicats agricoles. À quelques jours du salon de l’agriculture, les paysans comptent bien continuer à se faire entendre. Insatisfaits des mesures annoncées par le gouvernement, les tracteurs sont de nouveau de sortie. Mais quels sont les jeux de pouvoir entre les différents syndicats ? The Conversation vous propose de prendre le temps de comprendre les différents enjeux, alors que Mediapart met un coup de projecteur sur la Coordination rurale, syndicat « courtisé par l’extrême-droite » (abonnés).
🍤 Surimi en stock. La Compagnie des pêches de Saint-Malo vient d’investir 15 millions d’euros dans le plus gros chalutier du monde, l’Annelies Ilena, rapporte France-Inter. Un navire-usine capable de stocker 7.000 tonnes de merlan bleu afin de produire du surimi, destiné en majorité à l’export. L’ONG Bloom alerte sur les conséquences écologiques et économiques de ce navire. Trop grand pour les ports bretons, le bateau débarquera sa cargaison aux Pays-Bas avant de la convoyer par camion à Saint-Malo (35), lit-on dans La Relève et la Peste et Reporterre.
⛰ Fous de plastique. L’île Rouzic, au large de Perros-Guirec (22), est connue pour abriter la seule colonie de Fous de Bassan en France. Mais si TF1 en a parlé le mois dernier, c’est pour… le plastique qui la recouvre. Cordages et filets de pêche sont ramenés par les oiseaux qui les confondent avec des algues et les utilisent pour nidifier. Depuis 2015, plus de 250 individus sont morts piégés. L’île sera nettoyée par la Ligue pour la protection des oiseaux (LPO) et l’Office français de la biodiversité (OFB), financés par un fonds européen.