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Imerys, mastodonte de l’industrie minière, pèse lourd à Glomel (22). Alors que la multinationale vient d'obtenir l'autorisation de creuser une quatrième fosse, des analyses réalisées…
Crééé en 1964 à Lamballe, la Cooperl est aujourd’hui bien loin du petit groupement de 25 éleveurs des origines. Devenue une multinationale du porc, la…
Éric Ciotti, président du parti Les Républicains, a préparé l’annonce de son ralliement au Rassemblement national chez Vincent Bolloré (Le Monde). Par le biais de son empire médiatique, le milliardaire breton, qui s’inscrit dans une droite d’influence maurassienne, influence l’avenir du pays comme aucun autre magnat avant lui, observe l’historien Alexis Lévrier dans The Convervsation.
Cette réalité est plus dangereuse encore que l’hypothèse d’un Rassemblement national et de ses 50 nuances de brun au pouvoir. Car cette réalité est déjà là, bien installée. Quels que soient les résultats des législatives anticipées.
Malgré cette valse brune imposée par Bolloré, chez Splann ! nous n’avons pas la tête qui tourne. Notre média a été fondé sur des valeurs d’émancipation, d’indépendance et d’égale dignité de la personne humaine. Socle indispensable qu’il nous faut continuer d’entretenir face aux terreaux fertiles de la « désolation » ambiante. Cette « désolation » qu’Hannah Arendt décrivait comme le stade ultime du repli sur soi et de la fragmentation des solidarités collectives.
Comme vous pourrez le lire dans cette infolettre spéciale qui vous sera envoyée en deux parties, nous avons décidé de réagir avec nos outils : ceux d’un journalisme d’investigation qui donne la parole aux lanceuses et lanceurs d’alerte bretons.
Face aux hallucinations civilisationnelles de la galaxie Bolloré — hallucinations qui pourraient bien devenir réelles au soir du 7 juillet — nous avons demandé à celles et ceux qui nous préviennent quotidiennement des atteintes à l’environnement, des entraves aux libertés publiques ou des dysfonctionnements de l’agro-industrie comment ils et elles se sentaient depuis le 9 juin. Surtout, nous les avons interrogés sur ce que pourraient être les conséquences d’une extrême droite au pouvoir sur leur quotidien, leurs combats ; quelles ripostes concrètes ils et elles pourraient mettre en place pour y faire face.
Les réponses sont aussi diverses que ce moment de notre histoire est décisif pour la suite. Elles disent pourtant une seule et même chose : qu’il nous faut collectivement et inlassablement tenir le cap de la défense du bien commun.