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Plongez dans les dessous toxiques de Saint-Nazaire avec Samy Archimède et Itzel Marie Diaz.
Depuis un siècle et demi, le destin de Saint-Nazaire (44) est intimement lié aux paquebots mythiques sortis des cales des Chantiers de l’Atlantique. Cette réussite économique est due à des milliers de salariés, dont beaucoup d’ouvriers – souvent intérimaires étrangers, embauchés par des sous-traitants — exposés à des fumées de soudage et autres substances nocives pour la santé.
Dans le sillage de la construction navale, une myriade de sociétés industrielles s’est implantée dans l’agglomération. Sept d’entre elles, classées Seveso, produisent ou stockent des substances potentiellement dangereuses pour l’homme et l’environnement. Comme l’usine d’engrais industriels Yara, à Montoir-de-Bretagne, et la raffinerie TotalEnergies, à Donges, qui multiplient les entorses à la réglementation, faisant courir de sérieux risques à leurs salariés.
Depuis un siècle et demi, le destin de Saint-Nazaire (44) est intimement lié aux paquebots mythiques sortis des cales des Chantiers de l’Atlantique. Cette réussite économique est due à des milliers de salariés, dont beaucoup d’ouvriers – souvent intérimaires étrangers, embauchés par des sous-traitants — exposés à des fumées de soudage et autres substances nocives pour la santé.
Dans le sillage de la construction navale, une myriade de sociétés industrielles s’est implantée dans l’agglomération. Sept d’entre elles, classées Seveso, produisent ou stockent des substances potentiellement dangereuses pour l’homme et l’environnement. Comme l’usine d’engrais industriels Yara, à Montoir-de-Bretagne, et la raffinerie TotalEnergies, à Donges, qui multiplient les entorses à la réglementation, faisant courir de sérieux risques à leurs salariés.
À quelques kilomètres, l’usine d’engrais Yara à Montoir-de-Bretagne et la raffinerie TotalEnergies de Donges présentent des défaillances majeures dans la sécurité de leurs installations. Salariés et syndicats dénoncent un manque d’investissement dans les infrastructures, qui ont entraîné des mises en demeure répétées de la part des autorités préfectorales.
Des incidents récurrents mettent en danger la vie des salariés. En octobre 2023, un intérimaire est décédé sur le site de Yara, soulevant des questions sur une éventuelle exposition à des substances toxiques. Malgré les assurances de la direction de Yara sur le respect des normes de sécurité, des représentants syndicaux dénoncent l’absence de ventilation adéquate et la forte concentration de poussières toxiques.