La manifestation déclarée par les trois associations lanceuses d’alerte (AEPI, APPCL et Eau et rivières de Bretagne) était notamment soutenue par Finistère insoumis et Nouvelle donne. C’est la première fois que ce dossier mobilise autant, dans ce secteur à forte densité d’élevages. Les organisateurs ont insisté sur la complaisance des pouvoirs publics et la dégradation de l’environnement.
La contre-manifestation appelée par la FDSEA, les Jeunes agriculteurs et l’UGPVB a rassemblé 300 à 350 personnes, selon les mêmes sources. Moins que les 500 à 1.000 participants annoncés la veille dans Ouest-France. Philippe Bizien a reçu le soutien de Guillaume Roué, son prédécesseur à la tête de la coopérative Evel’Up. L’ex-président de l’interprofession porcine (Inaporc) a défendu la concentration des élevages pour répondre à la concurrence internationale.
Le maire divers droite, Christophe Colin, a reçu les deux parties ensemble en fin d’après-midi. Un échange stérile, d’après l’élue communautaire divers gauche Armelle Jaouen, présente au nom du collectif d’opposants. À ce jour, le conseil départemental de l’environnement du Finistère (Coderst) n’a pas rendu d’avis. Si le préfet régularise la porcherie, les associations promettent d’attaquer sa décision. Une plainte collective contre X devrait aussi être déposée pour atteintes à l’environnement.