🏥 « Mur de la honte ». « Ici le 27/07, M/Mme K., 91 ans, a passé 29 heures sur un brancard. » 127 affiches de ce type ont été installées par la CGT du CHU de Brest (29) devant l’hôpital. Chacune d’elles rappelle les 127 patients de plus de 75 ans qui auraient attendu en moyenne 23 heures sur un brancard entre le 10 juillet et le 7 août 2024, selon le syndicat. Le CHU de Brest souffre d’un manque de personnel récurrent. Déjà en 2020, une patiente avait attendu 22 heures. Les professionnels en place sont épuisés. Les deux mois de grève de 2023 n’ont visiblement pas amené d’amélioration des conditions de travail.
💧 Manque de cohérence. Le 4 juillet, la commission d’enquête a émis un avis défavorable concernant le Schéma de cohérence territorial (SCoT) des pays de Centre Ouest Bretagne (COB). Composé de 78 communes, ce territoire est l’un des rares « à produire plus d’eau qu’il n’en consomme, ce qui lui confère une grande importance stratégique mais aussi une grande responsabilité pour la protéger », note la commission. Elle considère que le document voté à l’unanimité par les élus n’est pas à la hauteur des enjeux climatiques. Un groupe d’habitants s’est formé pour proposer un projet alternatif.
🍼 L’ogre du lait. Lactalis est devenu au fil des années le premier acteur mondial du lait et du fromage. En dix ans, la taille de l’entreprise a doublé et a atteint en 2023 un nouveau record de chiffre d’affaires : 17 milliards d’euros en 2016 et près de 30 milliards l’année dernière. Une richesse qui ne ruisselle pas forcément jusqu’aux éleveurs, nous apprend Ivan Lovgenoff dans un article d’Alternatives économiques (abonnés). Le prix d’achat de base proposé aux producteurs par Lactalis serait le plus bas du marché, selon la Fédération nationale des producteurs de lait.
🐌 Escroquerie sur espèces protégées. Dans le Morbihan, les trois sociétés impliquées dans la création du parc photovoltaïque entre Pleugriffet et Radenac sont renvoyées devant le tribunal correctionnel de Vannes pour atteinte à des espèces protégées, nous apprend Ouest-France. Il s’agit de la société Générale du solaire (Paris), porteuse du projet, de la SAS Sablière de la Prée, chargée de l’exploitation du parc morbihannais, et du cabinet Calidris (Nantes). Le parquet les suspecte de ne pas avoir répertorié toutes les espèces afin de réaliser plus rapidement les travaux.
☠ Santé. « En France, sur une longue période, la concentration maximale de nitrates a été dépassée en ce qui concerne l’eau potable fournie à une partie de la population », pointe la Commission européenne. Elle a décidé de saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour non-respect des concentrations maximales de nitrates dans l’eau potable, le 25 juillet. La France a déjà été condamnée deux fois par la justice européenne pour la contamination des eaux dans le milieu par les nitrates agricoles, précise l’article d’Actu Environnement (abonnement).