Le Fonds pour une presse libre porte des valeurs humanistes : contre le racisme, les discriminations, les injustices et pour l’égalité des droits. En clair : le strict opposé des thèmes de prédilection des médias contrôlés par Vincent Bolloré. La haine est leur carburant et signe leur ligne éditoriale. Chaque jour, la machine à dénoncer se met en marche pour dresser le paysage apocalyptique d’un pays en voie de destruction.

Dans ce registre, la rentrée a été particulièrement riche en enseignements. La mécanique « bolloréenne » et ses rouages sont bien huilés : l’hebdomadaire dominical lance les sujets pour la semaine, la chaîne d’info et la radio poursuivent la « conversation ». De leur côté, les médias mainstream sont pris en étau :  l’extrême droite dicte son tempo. Ensemble, disons stop à cet engrenage mortifère.

Avec cette grande réunion publique, sous forme d’audience judiciaire fictive, parodique et participative, vous comprendrez mieux comment ces médias pavent la voie à l’extrême droite et installent dans l’hystérie et la manipulation un climat de guerre civile. Grâce aux intervenant·es, aux membres du tribunal et surtout grâce aux témoins, vous comprendrez aussi ce qu’engendre cette haine globalisée et pourquoi nous devons agir ensemble avant qu’il ne soit trop tard…

• Présidente du tribunal : Valentine Oberti (Mediapart et co-réalisatrice du documentaire Media Crash)
• Juge assesseure : Daphné Deschamps (Street Press)
• Juge assesseure : Ellen Salvi (Mediapart)
• Procureur : Arié Alimi (avocat, vice-président de la Ligue des droits de l’Homme, cofondateur du collectif Stop Bolloré)
• Avocat de Vincent Bolloré : Emmanuel Tordjman (avocat de plusieurs médias indépendants)
• Accusé Vincent Bolloré : François Bonnet (Fonds pour une presse libre)
• Avocate des parties civiles : Laure Abramowitch (avocate d’associations de protection de l’environnement)

Personnes appelées à témoigner : 

• Nassira El Moaddem (Arrêt sur images)
• Margot Mahoudeau (autrice de « La Panique Woke », docteure en science politique)
• Samuel Gontier (chroniqueur télé « En léger différé », anciennement « Ma vie au poste » à Télérama)
• Anas Daïf (auteur de « Et un jour, je suis devenu arabe »)
• Morjane Laroussi (étudiante, association « Pas de la même ville et alors »)
• Alexis Lévrier (historien des médias, universitaire)

Le public sera invité à participer. les juges formuleront donc de multiples propositions au vu du déroulé de l’audience (nous n’en savons donc rien à ce stade). Puis il reviendra au public de voter sur chacune d’elles pour construire le jugement final et ses attendus.